WARCRAFT : le commencement
FILM AMERICAIN
Réalisation :
Duncan Jones
Genres :
Fantastique
Aventure
Sortie française :
25 mai 2016
Casting :
Travis Fimmel
Paula Patton
Ben Foster
Dominic Coopers
Toby Kebbell
Ben Schnetzer
Robert Kazinsky
Daniel Wu
Ruth Negga
Anna Galvin
Synopsis :
Le pacifique royaume d'Azeroth est au bord de la guerre alors que sa civilisation doit faire face à une redoutable race d’envahisseurs: des guerriers Orcs fuyant leur monde moribond pour en coloniser un autre. Alors qu’un portail s’ouvre pour connecter les deux mondes, une armée fait face à la destruction et l'autre à l'extinction. De côtés opposés, deux héros vont s’affronter et décider du sort de leur famille, de leur peuple et de leur patrie...
Critique :
Complètement étranger au monde médiéval-fantastique de Warcraft, j'attendais l'adaptation par Duncan Jones avec une certaine appréhension. D'autant plus que les différentes bandes-annonces ne rassuraient pas vraiment. Si l'aventure promettait un rendu visuel assez bluffant (le film ayant bénéficié d'une phase de post-production d'environ 20 mois, nécessaire pour réaliser et peaufiner les innombrables effets spéciaux), les enjeux dramatiques semblaient plutôt faibles, pour un film s'adressant avant tout aux fans du jeu-vidéo. Finalement Warcraft s'avère être une bonne surprise. Pas un grand film, mais un spectacle des plus divertissants. Le long-métrage de Duncan Jones est bien la claque visuelle promise, notamment en ce qui concerne le rendu des Orcs, surprenants de réalisme. Par comparaison, le rendu des humains semble plus fade, mais les effets spéciaux sont globalement impressionnants. Si la narration est des plus classiques, le film a la bonne idée d'alterner le point de vue des Humains et celui des Orcs, évitant ainsi un certain manichéisme. C'est aussi l'occasion d'en savoir plus sur le monde des Orcs, de loin le plus intéressant. Si l'univers du film est riche et foisonnant (très référencé mais abordable pour un néophyte comme moi), le rythme très soutenu donne un peu le sentiment de survoler certains éléments et de ne pas développer suffisamment les personnages (dans de futures suites ?). Je passe sur le casting, noyé sous les fonds verts (à l'exception de Toby Kebbell et Travis Fimmel), préférant retenir les scènes de combats dantesques et l'univers proposé.
AVIS
★★★★☆